Essais Cliniques - Investigations cliniques - Etudes de performance
Les activités de recherche dans le domaine de la santé humaine sont désignées sous des appellations.
La recherche biomédicale a laissé la place à la désignation générique de « recherche impliquant la personne humaine » dans le Code de la santé publique comme des « recherches organisées et pratiquées sur l'être humain en vue du développement des connaissances biologiques ou médicales ».
Ces recherches impliquant la personne humaine regroupent :
les essais cliniques portant sur les médicaments
les investigations cliniques portant sur les dispositifs médicaux
les études de performance portant sur les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro.
Rappels de contexte en matière de réglementation des activités de recherche dans le domaine de la santé
Quelle que soit cette appellation, les activités de recherche dans le domaine de la santé humaine sont soumises à une réglementation qui a beaucoup évolué au cours des dernières années. Il en résulte aujourd’hui une certaine complexité avec l’interférence de plusieurs niveaux de réglementations.
D’abord, il existe des textes établis au niveau européen et d’autres au niveau français. Auxquels on ajoute des dispositions généralistes applicables à l’ensemble des produits de santé et d’autres dispositions spécifiques pour chacun des produits de santé concernés. Sans oublier les textes applicables au traitement des données personnelles…
Les divers textes encadrant cette recherche en matière de santé sont :
la loi n°2012-300 du 5 mars 2012 relative aux recherches impliquant la personne humaine, dite loi Jardé
le Règlement (EU) sur les essais cliniques de médicaments n°536/2014 du 16 avril 2014
l'ordonnance n°2016-800 du 16 juin 2016 relative aux recherches impliquant la personne humaine
le Règlement (UE) 2017/745 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 relatif aux les dispositifs médicaux
le Règlement (UE) 2017/746 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 relatif aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro
Cette recherche dans le domaine de la santé, s’appuie sur le traitement de données de santé, d’où l’adoption par la CNIL de diverses méthodologies de référence afin de faciliter la mise en conformité aux dispositions du RGPD et de la loi informatique et libertés lors des activités de recherche.
Ainsi, selon le type de recherche envisagée aux différents standards de traitement définis par la CNIL, les responsables de traitement pourront éviter la demande d’autorisation auprès de la CNIL s’il se conforme à l’une de ces méthodologies :
MR-001 : recherches dans le domaine de la santé avec recueil du consentement
MR-002 : études non interventionnelles de performances concernant les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro
MR-003 : recherches dans le domaine de la santé sans recueil du consentement
MR-004 : recherches n’impliquant pas la personne humaine, études et évaluations dans le domaine de la santé
MR-005 : études nécessitant l’accès aux données du PMSI et/ou des RPU par les établissements de santé et les fédérations hospitalières
MR-006 : études nécessitant l’accès aux données du PMSI par les industriels de santé
Outre ces méthodologies de référence, la CNIL a également publié le 7 octobre 2021 un référentiel relatif aux traitements de données à caractère personnel mis en œuvre à des fins de création d'entrepôts de données dans le domaine de la santé. L’objectif est de faciliter l’utilisation des volumes importants de données de santé disponibles, notamment dans les établissements de santé, pour avancer dans la connaissance des pathologies et améliorer la prise en charge du patient.
Maître Astrid Barbey accompagne l’ensemble des intervenants de la recherche en matière de santé dans leurs démarches, notamment auprès des autorités concernées :
ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé)
CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés
CPP (Comités de Protection des Personnes
CESREES (Comité éthique et scientifique pour les recherches, les études et les évaluations dans le domaine de la santé)
+ Conseil autour du régime juridique applicable au projet de recherche
Qualification de la recherche
Détermination du régime juridique applicables au projet de recherche impliquant la personne humaine
Mise en conformité RGPD
Mise en conformité au regard des régimes de la transparence et des avantages (DMOS, loi Bertrand)
Assistance juridique dans les relations avec les autorités concernées : autorité compétente pour les produits de santé (ANSM) ou autorité de contrôle pour les données personnelles (CNIL)
Déclaration de conformité à une méthodologie de référence ou demande d’autorisation auprès de la CNIL
Assistance juridique dans les relations avec les patients et les investigateurs (rédaction des notes d’information et de consentement)
+ Gestion des relations entre les différents intervenants à la recherche dans le domaine de la santé
Contrats pour la mise en place de le RIPH : convention unique ou contrat de recherche clinique entre promoteurs (laboratoires pharmaceutiques ou fabricant de dispositifs médicaux) et le l’établissement coordonnateur
Contrat de services entre le promoteur et sa CRO
Contrats de co-développement
Contrats et partenariat de recherche, de financement et de développement
Maître Astrid Barbey, avocat au barreau de Paris
Maître Astrid Barbey
Fondatrice du Cabinet
Forte à la fois d’une expérience en Angleterre, puis en France, au sein de grands cabinets d’avocats, FTPA et Baker & McKenzie, mais également en tant que juriste en entreprise pour le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca, c’est ce double regard sur son métier, à la fois d’avocat et de décisionnaire en entreprise, qu’Astrid BARBEY met désormais en pratique auprès des clients du Cabinet.
Astrid BARBEY jouit d’une expérience significative auprès de clients des secteurs de la santé et des sciences de la vie (produits de santé dont les dispositifs médicaux, industrie pharmaceutique, dispositifs médicaux, biotechnologies), notamment dans un environnement international.
Astrid BARBEY est diplômée du Magistère de Juriste d’Affaires Européen de la Faculté de Nancy et de la Faculté de droit de Lancaster (Royaume-Uni).